Après le rappel de l'objectif fixé par le propriétaire Frank McCourt, Jorge Sampaoli a souligné une incohérence. Pour l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, la qualité de son effectif n’est pas à la hauteur des ambitions de la direction.
Le mercato estival à peine fermé, Jorge Sampaoli avait rapidement donné son point de vue. Malgré le gros recrutement réalisé par le président Pablo Longoria, le coach de l’Olympique de Marseille n’était pas totalement satisfait. L’Argentin regrettait publiquement que tous les postes ne soient pas doublés dans son effectif. Depuis, les Marseillais ont réalisé un début de saison plutôt intéressant, mais insuffisant pour rassurer leur entraîneur. En effet, Jorge Sampaoli ne se contente toujours pas de son groupe qu’il juge encore trop inexpérimenté compte tenu des objectifs fixés.
Sampaoli harcèle ses dirigeants
« On dit à Pablo (Longoria) et Frank (McCourt) que ce club a besoin de joueurs confirmés. Notre projet est basé en partie sur la jeunesse, mais on a aussi besoin de joueurs mûrs, qui ne sont pas là, a critiqué le technicien. Je me bats chaque jour pour qu'ils comprennent nos besoins. Après, parfois c'est possible, parfois non. Et ce n'est pas forcément la faute du président, on a aussi un propriétaire qui décide et qui a ses idées. Même s'il nous manque des joueurs d'expérience, il y a toujours une obligation d'excellence dans ce club. Mais on demande à des joueurs qui n'ont pas encore beaucoup d'expérience d'être excellents. C'est très difficile. »
Le rappel de McCourt
Conscient d’avoir taclé son supérieur, Jorge Sampaoli a terminé sa conférence de presse par une petite plaisanterie pour calmer le jeu. « A cause de vous, je vais me retrouver sans travail ! », a conclu l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, qui a sûrement entendu le rappel de l'objectif par Frank McCourt le week-end dernier. « Notre but est d’être le podium à la fin de l’année et de pouvoir jouer la Ligue des Champions. Je serais très déçu si on ne le faisait pas. Je crois que l’équipe a toutes les chances de pouvoir le faire », confiait le propriétaire à France 24, sans tenir compte de l’avis de son coach.