Désormais propriétaire du club de Hyères, Mourad Boudjellal a bien participé à un projet de rachat de l’Olympique de Marseille en 2020. Ce qui n’avait pas plu à Jacques-Henri Eyraud.
Avant les grands changements que le club phocéen a connu ces dernières semaines, avec le départ d’Eyraud et la promotion de Pablo Longoria à la présidence, des investisseurs étrangers ont tenté de racheter l’OM. En 2020, le nom de Mohamed Ayachi Ajroudi a énormément circulé à Marseille. Accompagné par Boudjellal, l’homme d’affaires tunisien n’a finalement pas réussi son coup. Malgré tout, le projet de rachat a bien été réel, comme l’explique l’ancien président du RC Toulon. « Monsieur Ajroudi avait réuni des fonds pour acheter l’OM, et on était persuadés que Frank McCourt voulait vendre. Bon, on s’est trompés, il ne voulait pas vendre, et je crois qu’il l’a encore démontré il n’y a pas si longtemps. Moi, personnellement je n’ai jamais voulu racheter l’OM. Il aurait fallu que je casse mon PEL, et ça n’aurait même pas suffi. Mais Ajroudi en avait largement les moyens, oui », a expliqué Boudjellal sur beIN Sports.
« Jacques-Henri, tu n’as pas besoin de moi »
S’il s’est bien remis de cette histoire, le boss de Hyères a gardé un ennemi dans la bataille : Jacques-Henri Eyraud. Ancien président de l’OM, JHE a récemment traité le duo Ajroudi - Boudjellal de « pieds nickelés ». Une attaque toujours pas digérée par Boudjellal. « Je crois qu’il a mal vécu cette période où il avait l’impression qu’on voulait lui prendre sa place. Moi je n’étais pas dans le secret des négociations, mais s’il y avait une offre à faire, ce n’était pas à Eyraud, parce qu’il n’est pas propriétaire de l’OM. Il se prend peut-être pour un autre, peut-être qu’il en a rêvé, mais ce n’était pas le cas. C’était entre McCourt et Ajroudi. L’offre, il ne l’a peut-être pas reçue, mais il fallait qu’il lise les médias, puisqu’elle a été publiée dans la presse, elle était très claire. Pour le reste oui, il a fait une procédure disant que j’ai cherché à déstabiliser l’OM. Alors qu’il est bien plus fort que moi pour cela. Il suffit de lire ses dernières déclarations, il n’a pas besoin de moi. S’il veut, je peux l’aider, mais sincèrement, Jacques-Henri, tu n’as pas besoin de moi. Tout seul, tu y arrives très bien… », a balancé Boudjellal, qui fanfaronne, malgré l'épais brouillard et les nombreux effets d'annonce entretenus auprès des supporters pendant des mois, et surtout sans suite.