En début de semaine, Jacques-Henri Eyraud a expliqué pourquoi l’Olympique de Marseille rencontrait quelques difficultés sur le marché des transferts.
Avant même d’entamer les discussions avec un joueur et son club, le président phocéen, qui doit évidemment valider la piste concernée, exige aussi l’accord de l’entraîneur Rudi Garcia et du directeur sportif Andoni Zubizarreta. Une fois ces étapes franchies, un autre obstacle peut tout faire capoter. En effet, La Provence nous apprend qu’une assemblée générale, réunissant tous les membres de l’organigramme, a voté la création d’un conseil de surveillance dirigé par le propriétaire Frank McCourt. Et au vu des pouvoirs de ce conseil, on peut dire que l’Américain a le dernier mot sur toutes les décisions liées au mercato.
« Sont soumises à autorisation préalable du conseil de surveillance les opérations telles que les investissements de quelque nature qu’il soit et à quelque titre que ce soit, d’un montant supérieur à 1 million d’euros, toute mutation, définitive ou temporaire, de joueurs (recrutement ou vente), ainsi que tout renouvellement de contrat de travail de joueur selon une procédure proposée par le directoire et validée par le conseil de surveillance préalablement à chaque période de mercato, et dont les limites fixeront notamment le nombre de joueurs devant être cédés ou recrutés, le montant de l’enveloppe des transferts, la répartition des tâches de direction ou encore le processus de contrôle de mercato », peut-on lire via le quotidien régional. Le patron, c’est bien McCourt...