C’est l’actualité qui fait beaucoup parler sur la Canebière et même dans la France entière ces derniers jours.
Mourad Boudjellal a présenté un projet de rachat de l’Olympique de Marseille qu’il qualifie volontiers de « pharaonique » avec des moyens colossaux pour remettre l’OM sur les rails d’un club capable d’avoir un impact au plus haut niveau. Resté caché pendant quelques temps, Mohamed Ajroudi est ensuite sorti de l’ombre pour confirmer le sérieux de l’opération, assurant avoir derrière lui de richissimes investisseurs, à la fois de sociétés dans divers pays, et même d’états en eux-mêmes. Mais après ces premières annonces prometteuses pour ceux qui veulent croire en un renouveau financier de l’OM, les négociations n’ont pas vraiment pris le dessus. Entre le choix de la banque d’affaires, les déclarations de plus en plus prometteuses et le silence radio annoncé qui n’a pas tenu deux minutes, le discours a quelque peu perdu les suiveurs du projet de rachat. Surtout que dans le même temps, le clan de Frank McCourt a bien fait savoir qu’il n’avait jamais entendu parler de ce dossier. Et au final, alors que le projet Ajroudi perd un peu de crédit chaque jour en attendant du concret, c’est le duo McCourt-Eyraud qui se trouve renforcé selon France Football.
« L’attelage composé de Mohamed Ayachi Ajroudi, un homme d’affaires franco-tunisien, et de Mourad Boudjellal, l’ancien président du RC Toulonnais, en porte-voix de fonds mystérieux? En attendant le retour de Louis Acariès et autres réseaux que l’OM avait plus ou moins fini par écarter? Avec CR7 en idole du Vélodrome et Zinédine Zidane sur le banc, comme le laissait entendre Ajroudi la semaine passée ? Même les plus fadas des supporters de l’OM ne veulent pas tomber dans le panneau. Tout comme la DNCG, qui a tenu à rappeler que la cession d’un club était une chose sérieuse nécessitant des garanties. Paradoxalement, l’offensive médiatique a permis au projet McCourt-Eyraud de retrouver du crédit. À l’OM d’en profiter », confie ainsi le journal hebdomadaire, persuadé que la posture des dirigeants en place d’attendre sans communiquer est la bonne face au caractère plutôt fantasque des prétendants à l’heure actuelle.