Une bonne partie de l’été, les supporters de l’OM ont suivi le feuilleton de la potentielle vente du club de Frank McCourt à Mohamed Ajroudi.
L’homme d’affaires tunisien, épaulé dans sa mission par Mourad Boudjellal, pensait bien exercer une pression médiatique suffisante afin de faire céder Frank McCourt. C’était sans compter sur l’engagement du businessman américain, dont les intentions n’ont jamais été de vendre Marseille l’année de l’explosion des droits TV en Ligue 1 et de la qualification en Ligue des Champions. Très rare dans les médias, c’est peu de le dire, le natif de Boston est sorti du bois pour le New York Times en couvrant de louanges la ville de Marseille et son amour sans failles pour l’OM. Des propos qui ne laissent clairement pas penser qu’une vente est dans les tuyaux, tout du moins pas à court terme.
« Ce qui m’a le plus étonné à Marseille, c'est la façon dont cette portée sociétale est incarnée à l'OM. Toute la ville de Marseille se rassemble derrière lui. Quelqu'un m'a dit il y a peu de temps, et ça m'est resté, que tout le monde dans la ville de Marseille n'aime pas le football, même si bien sûr beaucoup d'entre eux l'aiment. Mais tout le monde aime l'OM. En temps de crise, ce que nous rendons à la communauté est crucial. Nous devons démontrer qui nous sommes, ce que nous défendons. À une époque où certaines des institutions civiles sur lesquelles nous nous appuyions n'ont pas les épaules aussi solides qu'elles les avaient auparavant, le sport apparaît toujours comme un moyen pour nous de travailler ensemble. Cela ne remplace pas le frisson de la victoire, mais cela apporte de l'énergie. Plus vous gagnez, plus vous pouvez avoir d’impact » a fait savoir Frank McCourt, lequel est toujours très concerné par le projet de l’Olympique de Marseille. Son impact lors du précédent mercato l’a prouvé puisque l’Américain a lâché 8 ME pour Luis Henrique, et était prêt à remettre au pot en dépensant près de 13 ME pour Joakim Mahele, dont le transfert a finalement avorté.