OM ‍: Mbemba malmené, Longoria n’est pas son seul ennemi

OM : Mbemba malmené, Longoria n’est pas son seul ennemi

En plein conflit avec l’Olympique de Marseille, Chancel Mbemba a mis en ligne une série de vidés pour raconter son parcours sur You Tube. La femme du défenseur central y raconte notamment les moqueries subies lorsque l’international congolais commet des fautes de français.

La saison s’annonce très longue pour Chancel Mbemba. Poussé vers la sortie cet été, le défenseur central de l’Olympique de Marseille a résisté. La pression exercée par ses dirigeants ne l’a pas incité à partir, pas même lorsque l’ancien joueur du FC Porto a été sanctionné d’une retenue sur salaire après un incident avec un supérieur. L’indésirable peut donc s’attendre à rester au placard tout au long de l’exercice. Ce climat particulièrement tendu ne l’a pourtant pas empêché de retracer son parcours sur YouTube.

Mbemba moqué par ses compatriotes

Dans une série de trois vidéos, Chancel Mbemba et son entourage évoquent certains moments de sa carrière. On y voit notamment sa femme évoquer les moqueries subies en raison de ses fautes de français. « Chancel, quand il est avec moi, il fait très peu de fautes, a confié la conjointe de l’international congolais. Je pense que les meilleurs professeurs ce sont les enfants. Quand on fait une faute ils disent : "Papa on ne dit pas comme ça !" Donc après il se corrige mais il a appris plus comme ça avec nous, en famille. »

« C'est quand il est devant les caméras, avec le stress et aussi le fait que les gens se moquent de lui. Il faut dire la vérité. Et en plus ce qui fait mal, c'est que ce sont les Congolais qui se moquent de lui, a-t-elle souligné. Quand Neymar passe à la télé et qu'il ne parle pas français, tout le monde dit : "Ah c'est Neymar, c'est normal c'est un Brésilien, c'est normal il n'est pas Français." Mais quand c'est un Congolais, il faut rigoler. C'est quelque chose que les Congolais doivent changer. » Du côté de Marseille, le principal problème ne vient pas de son niveau en français, mais plutôt de la fin de son contrat l’été prochain.