Dans la foulée du nul arraché par l'Olympique de Marseille contre l'ASSE, dimanche au Vélodrome, Michel a été interrogé sur sa situation personnelle et un éventuel risque de limogeage avant la fin de la saison. Pour le coach espagnol, cela semble impossible, le successeur de Marcelo Bielsa ne semblant avoir aucune inquiétude sur ce sujet. Et selon La Provence, il a raison, puisque l'OM n'a clairement pas les moyens de s'offrir un changement d'entraîneur à ce stade de la saison.
« Généralement, le premier fusible est l’entraîneur. Mais, malgré la situation sportive cauchemardesque, on voit mal le président olympien remettre en cause le choix qu’il a lui-même effectué l’été dernier. D’autant que limoger un coach coûte de l’argent et que les caisses de l’OM sont vides. La situation de l’ancien stratège de la Quinta del Buitre reste néanmoins fragile, même s’il peut compter sur l’appui de son groupe, qui garde confiance en lui. C’est bien là tout le paradoxe de cet hiver 2016: les Olympiens sont désespérants, mais ils font preuve de détermination. Ils n’ont pas lâché leur coach, comme certains de leurs prédécesseurs sous le maillot blanc avaient pu le faire par le passé. Ce qui n’empêche pas le technicien madrilène d’avoir perdu beaucoup de crédit aux yeux des supporters. La fin de saison sera longue.. », écrit, dans le quotidien régional, Alexandre Jacquin. L’objectif de l’Olympique de Marseille qui était clairement en début de saison de finir sur le podium, puis cet hiver de finir dans le Top 5, pourrait bien se limiter à essayer d’aller au bout en Coupe de France, la perspective d’affronter un club amateur, Granville, lors des quarts de finale ne doit tout de même pas inquiéter plus que cela l’OM. Mais après ?