L'Olympique de Marseille attend avec impatience et anxiété la décision du gendarme financier européen. Et ce samedi, Libération avance un scénario dingue.
Deuxième du Championnat de Ligue 1 2019-2020, l’Olympique de Marseille va retrouver la Ligue des champions, ou du moins a sportivement obtenu son ticket pour la plus prestigieuse coupe européenne. Car l’OM est tout de même sous la menace d’une sanction de l’UEFA, le club étant sous l’œil des juges du fair-play financier, lesquels ne rigoleront pas avec les comptes du club phocéen, la crise liée au Covid n’étant pas liée à la situation passée des finances marseillaises. Du côté de Jacques-Henri Eyraud et Frank McCourt on est désormais dans l’attente de la décision de l’instance européenne. Mais ce samedi, Libération, qui consacre un long article à l’Olympique de Marseille, affirme que l’OM n’a peut-être pas aussi peur que cela de la décision de l’UEFA pour une raison totalement sidérante.
Pour Grégory Schneider, dans les bureaux de l’UEFA on est très étonné de l’attitude des dirigeants marseillais au point même de se demander si l’OM veut réellement jouer la Ligue des champions en 2020-2021. « Du côté de l’instance, on a parfois eu la sensation étrange que le club s’accommoderait d’une exclusion pure et simple pour l’édition prochaine. Elle aurait le double mérite du point de vue des dirigeants phocéens de les sortir des radars de la Fédération européenne (échappant ainsi à une probable amende) et d’économiser les primes d’accessions à la Ligue des champions dues aux joueurs. Tout en les poussant à partir, explique le journaliste de Libération, qui s’est ouvert de ce scénario aux responsables de l’Olympique de Marseille. Quand on lui a soumis l’impression mitigée laissée par ses dirigeants à l’UEFA, le club a contesté avec vigueur : hors de question de jouer la politique du pire dans ces proportions, la tendance étant même de reporter d’éventuelles sanctions liées au fair-play financier à la saison 2021-2022, ce qui permettrait à l’équipe actuelle de vivre son ambition cet automne. Avec Villas-Boas à sa tête.»