Un buteur, un finisseur, un renard des surfaces, un numéro 9, une pointe, appelez-le comme vous voulez mais l’Olympique de Marseille a besoin d’un avant-centre pour redresser la barre en deuxième partie de saison.
La situation est grave puisque cela fait désormais plusieurs marchés des transferts consécutifs que ce problème se pose, sans être réglé. A l’aube de l’ouverture du mercato d’hiver, La Provence pose ainsi les contours d’un recrutement à ce poste. Et s’il est évident que trouver la perle rare en milieu de saison n’est jamais facile, le journaliste Alexandre Jacquin tient à rappeler que l’OM n’a pas besoin de faire signer une superstar internationale non plus.
« Le premier besoin, c’est évidemment un attaquant. Mais encore faudra-t-il que l’un des deux libère son poste. Un départ de Germain ou de Mitroglou pour que l’OM recrute en attaque. On sait que depuis un an et demi les dirigeants olympiens ne parviennent pas à satisfaire les supporters sur le dossier d’un grand attaquant. Mais ce dont l’OM a besoin, ce n’est pas vraiment d’un grand attaquant. C’est d’un attaquant de métier. Quelqu’un comme Pagis ou Maoulida en 2006, ils avaient fait l’affaire et ils avaient rehaussé le niveau de l’équipe. Cela peut être des bonnes opportunités comme ça, des joueurs de Ligue 1, il faut voir les opportunités qui se présentent », a demandé Alexandre Jacquin, qui ne voit pas le club provençal se priver de l’arrivée d’un joueur capable de réveiller cette attaque marseillaise.