Grâce à une impressionnante série de treize matchs sans la moindre défaite en Ligue 1, l’Olympique de Marseille est bel et bien parti pour retrouver la Ligue des Champions la saison prochaine.
Invaincu depuis la fin du mois d'octobre, le club phocéen vit actuellement sa meilleure passe depuis 2010 et son dernier titre de champion de France. Sous les ordres d’André Villas-Boas, l’OM écrase tout sur son passage. Sans être éblouissant dans le jeu, Marseille affiche une efficacité à toute épreuve. Mais si les deux grands artisans de cette série se nomment Dimitri Payet et Steve Mandanda, l’entraîneur portugais ne peut pas vraiment compter sur un « grand attaquant ». Puisqu’après un très bon départ, Darío Benedetto s’est peu à peu éteint en ne marquant que deux buts lors des trois derniers mois de compétition. Et derrière l’Argentin, Valère Germain ne fait pas mieux, vu que le Français n’a plus trouvé le chemin des filets depuis le mois de septembre…
Ce qui fait donc dire à Kévin Diaz que l’OM joue toutes ses rencontres en infériorité numérique. « En ce moment, sans leur faire offense, Marseille joue à 10 contre 11. Que ce soit Germain ou Benedetto. Je ne sais pas si c'est de la méforme, si c'est tactique, parce que l’on n'arrive pas à les trouver. Mais quand on voit l'armada offensive de Monaco par exemple, ce n'est pas possible que l'OM, avec son budget, n'ait pas un mec, une flèche qui peut prendre l'espace pour aller marquer un but », a lancé le consultant de RMC, qui estime donc que l’OM n’a toujours pas réglé son problème de buteur, qui dure quand même depuis le rachat de Frank McCourt en 2016...