Malmené à Lille (3-0) dimanche dernier, l’Olympique de Marseille a énormément déçu dans tous les secteurs de jeu.
Rien de surprenant en ce qui concerne la défense qui montre des signes de fébrilité depuis plusieurs rencontres. En revanche, le club phocéen avait rarement été aussi pauvre dans l’animation offensive. Du moins jusqu’à la 67e minute et l’entrée en jeu de Dimitri Payet. Certes, son apparition sur le terrain n'a rien changé au résultat. Mais selon Bernard Bosquier, le dynamisme et le mouvement apportés par le Réunionnais ont livré un diagnostic évident sur les difficultés olympiennes : l'OM souffre d'une Payet-dépendance.
« Lorsqu'il n'est pas là, il n'y a aucune animation offensive, on dirait que personne ne veut la balle, a critiqué l’ancien défenseur marseillais pour Le Phocéen. Vu que les milieux défensifs ou les défenseurs centraux ne montent pas faire le surnombre, on a vraiment beaucoup de mal à gêner les équipes adverses. Dimitri est le seul qui vient entre les lignes pour demander et créer. Les autres, et je pense notamment aux milieux qui savent manier le ballon comme Sanson ou Lopez, doivent être capables de prendre le relais quand il n'est pas là. » Pas sûr que Garcia se prive à nouveau de son meneur de jeu pour une rencontre aussi importante.