Face à la crise du coronavirus, les clubs du football français ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes. Et c’est notamment le cas de l’Olympique de Marseille.
Avant l’arrivée du Covid-19, les finances du club phocéen étaient déjà dans le rouge. Pour éponger la dette, Frank McCourt comptait sur plusieurs leviers en cette année 2020 : une qualification pour la lucrative Ligue des Champions, un mercato florissant, et un nouveau contrat des Droits TV plutôt alléchant avec Mediapro. Mais au final, le propriétaire de l’OM n’a pas du tout eu ce qu’il voulait… Car si l’OM a bien retrouvé la C1, cela a été le cas dans un Stade Vélodrome vide, et sans les résultats escomptés. De plus, le dernier marché des transferts n’a pas trop été prolifique, vu que l’OM a dépensé 13 ME pour 8 ME de recettes… Et pour clouer le tout, Mediapro a fait faux bond à la LFP, et Marseille ne touche donc que de l’argent à crédit. Autant dire que l’heure est vraiment grave à Marseille, où les pertes se chiffrent en dizaines de millions d’euros, comme dans les autres clubs français d’ailleurs.
Du coup, l’OM comptait sur le soutien de son assurance pour endiguer les pertes liées à la pandémie, mais celle-ci ne servira finalement pas de sources de revenus… Car l’OM ne recevra pas un chèque de la part de ses assureurs, ces derniers refusant de dédommager Marseille, vu qu'une « clause exclut les conséquences de l'épidémie des possibilités d'indemnisation ». Un problème que l’OM ne laissera pas passer. Puisque selon l’AFP, le club marseillais va attaquer son assurance devant la justice. « L'OM envisage bien d'assigner son assureur, CHUBB. De dernières discussions sont en cours, mais l'assignation est déjà prête si jamais elles n'aboutissaient pas », a révélé un porte-parole de l’OM. Dans les semaines à venir, Marseille espère bien sortir de cette situation conflictuelle par la grande porte, et avec quelques milliers d’euros en poche, histoire de traverser cette crise de manière un peu plus sereine...