Depuis le 25 janvier dernier, on ne connaît toujours pas l’identité du lanceur de pétard lors du match entre l’Olympique de Marseille et Lille (1-2).
Pour rappel, cet incident avait provoqué l’interruption de la partie ainsi qu’un huis clos total face à Bordeaux (1-0). Autant dire que le club phocéen n’a pas apprécié, d’où la plainte contre X immédiatement déposée. Le problème, c’est que l’enquête ne donne pas grand-chose. Plusieurs sources affirment que le pétard venait du bloc R de la tribune Ganay, une zone réservée aux salariés de l’OM…
« Sous-entendre qu'il aurait été lancé d'une zone en Ganay remplie de salariés de l'OM serait exceptionnellement vicieux, s’est agacé le président Jacques-Henri Eyraud dans les colonnes de L’Equipe. Ce serait même une accusation particulièrement grave. » En effet, la déduction n’est pas si évidente. Chaque salarié peut prêter sa carte d’adhésion ou changer de place si un siège mieux placé est libre pendant le match.
L’OM n’abandonne pas
Quant aux caméras, elles ne permettent pas d’identifier le coupable assis au milieu de la foule au moment du jet. Pas de quoi décourager Thierry Aldebert. « Nous n'avons pas lâché cette affaire, a prévenu le directeur de la sécurité de l’OM. Nous disposons d'un témoin oculaire et de photos, les éléments ont été donnés à la police. » Il n’empêche que l’enquête est clairement dans l’impasse.