Moins constant, moins impressionnant et moins décisif cette saison, Steve Mandanda fait partie des joueurs marseillais qui cristallisent les critiques des supporters.
Le gardien de but a pourtant fait savoir dernièrement qu’il était loin d’être fini, et qu’il se battrait pour continuer à enchainer les matchs jusqu’au bout de son contrat à l’OM. Mais depuis son retour de Crystal Palace, une aventure totalement ratée de l’autre côté de la Manche, le numéro 2 de l’équipe de France paraît moins impérial. Les pépins physiques le fragilisent, et l’empêchent même d’être à pleine mesure selon Nicolas Dehon, qui l’a dirigé pendant des années au Havre puis à Marseille.
« Il y a un décalage entre l’euphorie ressentie en Russie et le retour aux affaires courantes en club. Cela peut être déstabilisant. Mais le connaissant, c’est surtout la peur de se blesser qui l’empêche d’être à son niveau. Comme il n’a pas été épargné ces derniers mois, il rentre sur le terrain en pensant avant tout à ne pas se faire encore mal. Il a donc moins la tête à ses performances », a expliqué l’entraineur des portiers passé également par le PSG, dans les colonnes du Parisien.