Contraint de quitter l’Olympique de Marseille quelques mois après sa nomination, Marcelino n’hésite pas à régler ses comptes dans les médias. L’entraîneur espagnol a profité d’un entretien avec un quotidien local pour répondre aux critiques des consultants Jérôme Rothen et Christophe Dugarry.
Marcelino n’a toujours pas digéré. Un mois après son départ, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille continue de s’expliquer publiquement. L’Espagnol s’était notamment défendu dans les colonnes de L’Equipe. Pas tendre avec le club phocéen, le technicien avait estimé que le pensionnaire du Vélodrome n’était pas en mesure de se développer.
💥 Marcelino: “No se puede luchar contra Mbappé ni contra el PSG...”
— Diario AS (@diarioas) October 20, 2023
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Une analyse confirmée pendant son entretien accordé au quotidien As. « Les faits sont là. Il y a régulièrement des changements d'entraîneurs et de joueurs, les coachs ne restent pas là-bas plus d'un an, a rappelé Marcelino. Il y a manifestement quelque chose à améliorer. C'est impossible de bâtir un projet solide et gagnant. On peut gagner des compétitions courtes parce que le football est comme ça. »
« Mais un titre n'implique pas de s'installer dans le football européen, a-t-il prévenu. Parce que normalement, cela se manifeste à travers des projets durables. » Pessimiste pour l’Olympique de Marseille, le coach libre de tout contrat ne comprend pas les critiques rapidement subies en France. Marcelino avait surtout été ciblé par les consultants Jérôme Rothen et Christophe Dugarry, à qu’il a souhaité répondre à sa manière.
Marcelino taille Rothen et Dugarry !
« Les critiques de Jérôme Rothen et de Christophe Dugarry ? Je n'ai même pas eu le temps de m'en rendre compte (Il rit). Comme dans la vie en général, il y a des personnes intelligentes et d'autres moins intelligentes. Ces personnes veulent être drôles mais elles deviennent irrespectueuses. C'est quelque chose qui peut arriver. Mais je n'en tiens pas compte. Je respecte la critique, sans plus », a réagi Marcelino, qui peut s’attendre à une réaction des deux observateurs.