La polémique est montée tout au long des derniers jours, et a fini par éclater ce mercredi à Rennes, quand André Villas-Boas a menacé verbalement puis physiquement un journaliste de La Provence.
Une fois cette montée en tension digérée, l’entraineur de l’OM a souhaité lire un communiqué dans lequel il s’excusait pour son comportement, et regrettait de s’en être pris à Jean-Claude Leblois, l’auteur de deux articles à charge contre lui. S’il regrette la forme de cette contestation, André Villas-Boas a bien tenu à faire comprendre qu’il n’était pas d’accord sur le fond. Une dissociation que Mickaël Madar ne fait pas, lui qui estime que l’entraîneur portugais est loin d’être un exemple.
« Moi, j’ai l’impression que c’est du pipeau tout ça. J’entends ce qu’il dit, il parle de l’homme et de son intégrité. Mais moi j’ai eu quelque chose avec André Villas-Boas il y a peu de temps, et il a attaqué mon intégrité. J’avais dit que la victoire du PSG contre Leipzig était un braquage. Et AVB a dit que je manquais de sensibilité, que je n’avais rien à faire dans ce métier et qu’il fallait prendre d’autres personnes. Donc il s’attaque à moi et mon intégrité. C’est pour ça que je vous dis que c’est du pipeau. Sur le fond, la forme, c’est pareil pour lui. On lui a dit de faire un communiqué où il s’excusait, il l’a lu, ça ne vient pas du coeur pour moi. Il peut dire ce qu’il veut je ne le crois pas », a balancé l’ancien attaquant du PSG et de L’Equipe de France sur Canal+. Une attaque sans concession, et qui démontre en tout cas que le comportement de l’entraineur de l’OM a beaucoup de mal à passer dans plusieurs médias.