Outre une défaite samedi face à l'Atalanta, la Juventus a également reçu jeudi soir la visite de la brigade financière concernant des opérations douteuses. Et notamment un deal avec l'Olympique de Marseille.
Lors du dernier mercato hivernal, l’Olympique de Marseille et la Juventus avaient scellé une opération qui sur le coup avait étonné pas mal de monde. En effet, Marley Aké avait signé avec la Vieille Dame pour 8 millions d’euros, tandis que Franco Tongyo quittait le club turinois pour rejoindre la Commanderie pour un coût financier similaire. Depuis, même si la transaction étonnait, les deux joueurs se faisaient remarquer avec les équipes B des deux clubs, Marley Ake étant surtout mis en valeur sur les réseaux sociaux après une incroyable transformation physique étonnante, cela étant attribué au travail fait en salle de musculation par les footballeurs en Italie. Cependant, c’est un événement extra-sportif qui a remis cette opération sur le devant de la scène en Italie. En effet, jeudi soir, la brigade financière s’est invitée dans les bureaux de la Juventus afin de perquisitionner le club de la famille Agnelli, et les enquêteurs sont repartis avec de nombreux documents. Après la défaite contre l’Atalanta, la Juventus a communiqué en confirmant cette descente des autorités, mais en se défendant d’avoir commis des délits financiers.
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Selon la presse italienne, si la brigade financière s’intéresse aux opérations des trois dernières années, et notamment la signature de Cristiano Ronaldo pour 100 millions d’euros en provenance du Real Madrid, et ensuite sa vente pour 15 millions d’euros à Manchester United cet été, le dossier du deal avec l’Olympique de Marseille est en haut de la pile. Selon la justice, il est clair qu’il s’agit de « transactions miroirs » sans réel mouvement financier, mais qui ont « un effet positif immédiat sur les comptes », mais surtout la valorisation de Marley Ake et de Franco Tongyo à 8 millions d’euros n’est pas du tout à hauteur de la valeur réelle des deux joueurs et que ce deal est « finalement fictif ». Afin d'en savoir plus, les enquêteurs italiens pourraient donc demander à leurs homologues français d'aller frapper à la porte de Pablo Longoria afin d'avoir ses explications sur cette opération, l'actuel président de l'Olympique de Marseille, qui ne l'était pas au moment de la signature, étant évidemment à la base de cette transaction, lui qui a oeuvré à la Juventus entre 2015 et 2018.