Les premières révélations promises par les supporters sont tombées par le biais d'un article de La Provence relatant un incident avec des joueuses de la section féminine.
C’était l’un des griefs que les supporters de l’Olympique de Marseille menaçaient de dévoiler pour faire tomber Pablo Longoria et ses acolytes. Ce dimanche, La Provence dévoile une affaire qui a secoué des jeunes joueuses de la section féminine du club, et que les parents de ces joueuses n’ont pas digéré. Les évènements se sont déroulés au mois de janvier dernier, lors d’un entrainement de jeunes joueuses qui évoluent à l’OM. Ces dernières ont été obligées avant une séance de se changer dehors, car elles étaient punies par le gardien du stade pour avoir laissé le vestiaire dans un sale état lors de l’entrainement précédent, même si des témoins affirment qu'il s'agissait essentiellement d'emballages de Twix laissés au sol. Des parents se sont plaints auprès de l’OM de ces méthodes, parvenant à faire remonter l’info à Pablo Longoria. Néanmoins, aucune réponse claire n’est venue de la part des dirigeants marseillais, ce qui n’a fait qu’attiser la colère des parents, et est arrivé aux oreilles des supporters.
« Nos filles obligées de se changer dehors en culotte en plein hiver », dénoncent des parents de jeunes joueuses de l’#OM. L’incident s’est produit une fois (de trop) la saison passée. Le club condamne fermement mais explique qu’il n’est pas responsable ⤵️https://t.co/AHdjHFrNmj
— Alexandre Jacquin (@AJac13) September 23, 2023
Devant les révélations de La Provence, l’OM a finalement répondu à ces interrogations légitimes sur ces méthodes. « Ces entraînements se sont déroulés au stade Eynaud, géré par la municipalité, dans le cadre d’une convention qui lie le collège Grande Bastide, le Smuc, le District de Provence et l’OM. Ce n’est pas la section féminine à proprement parler, nous ne sommes pas responsables de la coordination de ces entraînements qui se déroulent sur un temps scolaire. Il faut savoir qu’auparavant, le gardien de ce stade, salarié de la ville, n’ouvrait pas les vestiaires. Il l’a fait à partir de la saison passée. Mais comme les filles n’avaient pas laissé propre, il les a refermés lors d’une séance pour les punir », a expliqué le club provençal, qui ne soutient bien évidemment pas ces méthodes, mais tient à rappeler qu’il ne s’agit pas d’entrainements gérés par l’OM au niveau des infrastructures.
Pas de quoi faire sauter Longoria
Ces révélations arrivent après la réunion houleuse de lundi dernier, où les supporters assuraient pouvoir faire tomber la direction avec des affaires peu reluisantes. D’autres pourraient être divulguées, notamment sur le fait que, selon les groupes de supporters, les joueurs locaux ont été progressivement virés du centre de formation, et pas toujours sur des critères sportifs. En attendant, chez les suiveurs de l’OM, le timing comme le contenu des révélations laisse circonspect. « Nous sommes en septembre, pourquoi ce fait divers qui s'est déroulé en hiver sort maintenant ? En quoi l'OM est responsable ? En quoi cette histoire doit faire sauter 3 ans de travail de Longoria sur l'équipe professionnelle de l'OM ? », a expliqué le compte X Droit au But, persuadé que s’il y a eu un dysfonctionnement amenant à cette méthode condamnable, Pablo Longoria n’a pas lieu d’être menacé pour les suites d’un tel évènement.