OM ‍: Longoria et Benatia écoeurent ce journaliste marseillais

OM : Longoria et Benatia écoeurent ce journaliste marseillais

Icon Sport

La tension est grande au sein du loft de l'OM, puisque l'on a appris que Chancel Mbemba allait faire l'objet d'une lourde sanction. Pour certains suiveurs du club phocéen, Pablo Longoria et Mehdi Benatia vont trop loin. 

Joueur exemplaire depuis qu'il a rejoint le club phocéen en juillet 2022, Chancel Mbemba a compris à ses dépens qu'une saison ne faisait pas l'autre. Car s'il a été l'une des rares satisfactions de l'OM durant la deuxième partie de saison, cela n'a pas empêché le défenseur congolais de se retrouver au placard à l'heure de reprendre l'entraînement. Mis sous pression par les dirigeants phocéens, Mbemba aurait craqué et s'en serait pris verbalement à un proche de Benatia devant des jeunes joueurs de l'Olympique de Marseille. De quoi lui valoir une lourde sanction. Ce mercredi, dans La Provence, Alexandre Jacquin ne remet pas en cause une possible décision définitive de Pablo Longoria dans ce dossier, mais le journaliste du quotidien marseillais considère que l'actuel direction de l'OM n'a pas un comportement digne du club phocéen dans la manière dont il gère les relations humaines. 

L'OM ne donne pas l'exemple

Dans un édito titré Les valeurs de l'Olympique, notre confrère, qui suit au quotidien l'actualité de l'Olympique de Marseille, estime que Pablo Longoria et Mehdi Benatia poussent trop loin le curseur de la brutalité en matière de management. « Ceux qui suivaient l’OM avaient compris qu'il se tramait quelque chose de pas très sain humai­nement à La Commanderie, avec le retour du fameux "loft", composé de joueurs bannis qui, pour la majorité, étaient des cadres choyés il y a en­core quelques mois. J'ai nommé Sa­muel Gigot, Pau Lopez, Jordan Véré­tout et Chancel Mbemba (le pauvre Ulisses Garcia, recruté en janvier, est placardisé aussi, mais il était plus un boulet qu'un taulier) (...) Mais qu'ont-ils fait de si méchant pour être si soudainement déclassés ? "Business is business", dit le proverbe anglais. Auraient-ils eu un meilleur sort s'ils n'avaient pas fini 8e du der­nier championnat ? On en doute puis­qu'il faut d'abord voir dans la durée restante de leur contrat (un an pour la plupart) le premier motif de leur ex­clusion (...) Forcément, il fallait bien que l'un d'entre eux disjoncte, comme l'a fait Chancel Mbemba ces dernières heures. L'hiver dernier, la méthode employée pour pousser Jonathan Clauss vers la sortie n'était pas plus glorieuse. Mais lui s'était tu, attendant l’Euro, puis son transfert. Qui a tort ? Qui a raison ? Chacun aura son avis sur la question. En revanche, l'image de l'OM en prend encore un sacré coup. On est bien loin des va­leurs de l'olympisme, même quand on s'appelle l'Olympique de Mar­seille », écrit Alexandre Jacquin, pas fan de la manière de faire des dirigeants du club de Frank McCourt.