La tension est grande au sein du loft de l'OM, puisque l'on a appris que Chancel Mbemba allait faire l'objet d'une lourde sanction. Pour certains suiveurs du club phocéen, Pablo Longoria et Mehdi Benatia vont trop loin.
Joueur exemplaire depuis qu'il a rejoint le club phocéen en juillet 2022, Chancel Mbemba a compris à ses dépens qu'une saison ne faisait pas l'autre. Car s'il a été l'une des rares satisfactions de l'OM durant la deuxième partie de saison, cela n'a pas empêché le défenseur congolais de se retrouver au placard à l'heure de reprendre l'entraînement. Mis sous pression par les dirigeants phocéens, Mbemba aurait craqué et s'en serait pris verbalement à un proche de Benatia devant des jeunes joueurs de l'Olympique de Marseille. De quoi lui valoir une lourde sanction. Ce mercredi, dans La Provence, Alexandre Jacquin ne remet pas en cause une possible décision définitive de Pablo Longoria dans ce dossier, mais le journaliste du quotidien marseillais considère que l'actuel direction de l'OM n'a pas un comportement digne du club phocéen dans la manière dont il gère les relations humaines.
L'OM ne donne pas l'exemple
L’OM met à pied Chancel Mbemba ! https://t.co/ZB11YduKtw
— Foot01.com (@Foot01_com) August 6, 2024
Dans un édito titré Les valeurs de l'Olympique, notre confrère, qui suit au quotidien l'actualité de l'Olympique de Marseille, estime que Pablo Longoria et Mehdi Benatia poussent trop loin le curseur de la brutalité en matière de management. « Ceux qui suivaient l’OM avaient compris qu'il se tramait quelque chose de pas très sain humainement à La Commanderie, avec le retour du fameux "loft", composé de joueurs bannis qui, pour la majorité, étaient des cadres choyés il y a encore quelques mois. J'ai nommé Samuel Gigot, Pau Lopez, Jordan Vérétout et Chancel Mbemba (le pauvre Ulisses Garcia, recruté en janvier, est placardisé aussi, mais il était plus un boulet qu'un taulier) (...) Mais qu'ont-ils fait de si méchant pour être si soudainement déclassés ? "Business is business", dit le proverbe anglais. Auraient-ils eu un meilleur sort s'ils n'avaient pas fini 8e du dernier championnat ? On en doute puisqu'il faut d'abord voir dans la durée restante de leur contrat (un an pour la plupart) le premier motif de leur exclusion (...) Forcément, il fallait bien que l'un d'entre eux disjoncte, comme l'a fait Chancel Mbemba ces dernières heures. L'hiver dernier, la méthode employée pour pousser Jonathan Clauss vers la sortie n'était pas plus glorieuse. Mais lui s'était tu, attendant l’Euro, puis son transfert. Qui a tort ? Qui a raison ? Chacun aura son avis sur la question. En revanche, l'image de l'OM en prend encore un sacré coup. On est bien loin des valeurs de l'olympisme, même quand on s'appelle l'Olympique de Marseille », écrit Alexandre Jacquin, pas fan de la manière de faire des dirigeants du club de Frank McCourt.