Depuis qu'il s'est installé dans le fauteuil de président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria doit faire face aux rumeurs sur un rôle occulte de Jacques-Henri Eyraud.
Il y a un mois, c’est un véritable coup de tonnerre qui avait résonné dans le ciel marseillais, lorsque Frank McCourt avait annoncé dans un communiqué que Jacques-Henri Eyraud était débarqué de son poste de président de l’OM, et que c’est Pablo Longoria, jusque-là directeur du football, qui le remplaçait. Devenu vizir à la place du vizir, l’Espagnol est donc officiellement le patron du club phocéen, mais cela n’empêche pas les rumeurs de circuler sur le vrai rôle de Jacques-Henri Eyraud lequel a cédé sa placé, mais reste toujours dans le conseil de surveillance de l’Olympique de Marseille, McCourt comptant toujours sur lui, notamment au niveau des instances nationales, pour représenter l’OM. Forcément, cette situation incertaine de l’ancien ennemi des supporters marseillais engendre certains doutes sur la fonction réelle d’Eyraud, dont certains prétendent qu’il est toujours le vrai patron de Marseille.
Longoria a mis les choses au point
Cependant, ayant eu l’occasion de rencontrer les supporters de l’OM dans le cadre du « projet de collaboration » dévoilé vendredi, Pablo Longoria a évidemment été interrogé sur le rôle exact de Jacques-Henri Eyraud dans l’organigramme de l’Olympique de Marseille, les associations ne voulant pas se faire rouler dans la farine, alors que le célèbre projet d’Agora OM monté par l’ancien président a volé en éclats. Mais selon Florent Germain, correspondant de RMC à Marseille, Pablo Longoria a rassuré tout le monde. « Pour préparer la nouvelle convention, Pablo Longoria a rencontré 2 fois les groupes de supporters. Questionné sur JHE, il a affirmé que s’il n’avait pas la confiance totale du propriétaire et la liberté de commander, il n’aurait pas accepté ce poste. Bref, « c’est moi le patron » », explique le journaliste. Autrement dit, Pablo Longoria est réellement le seul maître à bord et il n’est pas un pantin dans les mains de l’ancien président de l’Olympique de Marseille.