Entre l'OGC Nice et l'OM on est parti pour quelques joutes verbales à distance après les incidents de dimanche soir. Pour le maire de Nice, le président marseillais a eu une attitude choquante dans les tribunes.
La saison de Ligue 1 a débuté de manière spectaculaire avec des buts, des matchs animés, et du spectacle, bref tout ce que les amateurs de football aiment. Mais dimanche soir, dans une Allianz Riviera surchauffée, tout a dégénéré lorsque des supporters niçois ont décidé de pourrir la rencontre entre leur équipe préférée et l’Olympique de Marseille en lançant des bouteilles vers les joueurs de Jorge Sampaoli. Sur le terrain, cela a vite tourné au chaos, mais à priori dans la tribune officielle cela n’a guère été mieux. « Dans le n’importe quoi de cette fin de soirée, cela a aussi chauffé en tribunes, et pas entre n’importe qui : entre José Cobos, figure du club et ex-adjoint aux sports à la Ville de Nice, et Pablo Longoria, le président de l’OM. Cette fois, c’est Jean-Pierre Rivère, Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l’OM, et Jean-Luc Donati, le président de l’association OGC Nice, qui ont dû jouer les pacificateurs », explique le quotidien L’Equipe.
La violence est toujours intolérable. Des sanctions doivent être prises par @LFPfr après avoir déterminé les responsabilités. Si le comportement de certains supporters est inqualifiable celui du président de l’OM l’a été aussi en tribune et celui de l’entraîneur sur le terrain.
— Christian Estrosi (@cestrosi) August 23, 2021
Même s’il n’a pas été mêlé directement à ces incidents, et en réponse au maire de Marseille, qui a validé la décision de l’OM de ne pas reprendre le match, Christian Estrosi a lui aussi haussé le ton, mais évidemment pas dans le même sens. « La violence est toujours intolérable. Des sanctions doivent être prises par la LFP après avoir déterminé les responsabilités. Si le comportement de certains supporters est inqualifiable celui du président de l’OM l’a été aussi en tribune et celui de l’entraîneur sur le terrain. À cet égard, je veux saluer le comportement irréprochable des joueurs et de l’entraîneur de l’OGC Nice. Il appartient désormais aux instances nationales de prendre les décisions qui s’imposent. À chacun de les respecter », a prévenu le maire de Nice, qui ne souhaite pas que seul son club soit pris par la patrouille.