Président de l’Olympique de Marseille depuis le rachat du club par Frank McCourt, Jacques-Henri Eyraud est forcément devenu un homme qui compte au sein du football français. Le dirigeant marseillais se glisse ainsi à la 24e place des 30 personnalités qui font le football français selon L’Equipe. Et pour accompagner ce classement, le quotidien sportif fait le point sur quelques dossiers chauds qui vont occuper JHE en 2018. Très loin de son échange musclé avec Jean-Michel Aulas pendant les fêtes, le président de l’OM se fixe toujours l’objectif d’être dans les premières places, sans afficher son intention ferme de terminer sur le podium.
« Ne pas être en Ligue des champions ne serait pas un accident industriel, nous n'avons pas prévu d'y être à l'issue de cette saison. On est dans la course, on va tout faire pour y arriver, mais la réalité c'est ça », a souligné Eyraud, qui ne met donc pas une grosse pression sur Rudi Garcia. Et de toute façon, il n’y aura pas de folie cet hiver, car le fameux apport financier de McCourt touche à sa fin, annonce L’Equipe, pour qui le club phocéen devra bientôt fonctionner uniquement avec ses fonds propres, et ne pourra pas se permettre de compter sur l’investissement financier de son patron américain.
Autant dire qu’Eyraud devra serrer les cordons de la bourse pour tenir la plus grosse masse salariale jamais distribuée à l’OM. Pour cela, les discussions au sujet de la gestion du Vélodrome seront décisives. « J'espère qu'on trouvera un accord d'ici à la fin de la saison, sinon, on en tirera toutes les conséquences », a fait savoir Eyraud, qui met clairement la pression dans ces négociations où l’OM compte bien avoir son mot à dire, et de l’argent à récupérer, dans la gestion du Stade Vélodrome.