Deux jours après le match, les premières sanctions sont tombées à l’encontre des personnes arrêtées avant, pendant ou après le match entre l’OM et le PSG.
En raison de l’interdiction de déplacements des supporters parisiens, il n’y avait que des Marseillais au Vélodrome ce dimanche, mais cela n’a pas empêché 21 interpellations dans la soirée. 14 de ces 21 personnes ont reconnu les faits reprochés, et sont donc passées en comparution de reconnaissance de culpabilité. Cela a permis au juge de valider les sanctions proposée par le Parquet, explique ainsi La Provence ce mardi soir. Résultat, les contrevenants ont écopé de peine allant de la simple amende à 5 mois de prison avec sursis. A chaque fois, s’y est ajoutée une interdiction de stade pendant un an, et donc la mesure de devoir se rendre au commissariat de son quartier à l’heure du match. La plupart des interpellations ont eu lieu en dehors du stade, où les forces de l’ordre ont du utiliser du gaz lacrymogène pour disperser des supporters trop vindicatifs au pied du Vélodrome. 9 policiers ont tout de même été blessés lors de ces affrontements. Un commissaire a reçu un projectile au visage et a tout de même terminé la soirée à l’hôpital.
D’autres supporters ont été condamnés à des jours amendes, principalement pour utilisation de fumigènes ou tentative d’entrer dans le stade avec. Beaucoup ont tout de même réussi, à en voir le tifo réalisé par les supporters de l’OM à l’entrée des joueurs et sur le but finalement refusé à Milik. Un cas a toutefois été plus corsé, révèle le quotidien local. Un supporter avait tenté d’escalader les grilles du stade, et était poursuivi en comparution immédiate pour outrage et rébellion. En raison de son casier judiciaire déjà lourd, il a écopé d’une peine de six mois de prison ferme, qu’il passera en aménagement avec un bracelet électronique. Tout cela avec l’inévitable interdiction de stade pendant un an.