En difficulté depuis le début de la saison, l’Olympique de Marseille subit la pression de ses supporters qui ont manifesté leur colère cette semaine.
A l’occasion du match d’Europa League contre Konyaspor (1-0) jeudi, une partie du petit public a boycotté les premières minutes de la rencontre. Sans compter les banderoles adressées aux décideurs olympiens. Une situation délicate pour la direction qui ne s’attendait sûrement pas à un tel mouvement des fans. En tant qu’ancien Marseillais, Eric Di Meco, lui, n’est pas surpris et s’amuse de la réaction des dirigeants.
« Je fais partie des gens qui pensent que les supporters ont le droit de manifester. On nous a expliqué que McCourt avait découvert le Vélodrome pendant l’Euro et qu’il avait été subjugué par l’ambiance du stade. Si tu es subjugué par cette ambiance et la ferveur des supporters marseillais, ça veut dire aussi que tu as le revers de la médaille, a commenté le consultant de SFR Sport. Ça veut dire que si ça va mal, les mecs ne viennent pas au stade et manifestent. J’ai connu des périodes où il manifestaient de manière beaucoup moins sympathique que jeudi soir. J’ai connu le caillassage des voitures à la fin des matchs. »
L’OM l’a bien cherché...
« Aujourd’hui ils mettent des banderoles et rentrent au bout de 10 minutes dans le stade. Et les dirigeants d’aujourd’hui sont étonnés ou offusqués par ce qui se passe au Vélodrome, a-t-il constaté. Eh bien mes amis, il ne valait mieux pas venir il y a 20 ans. Et surtout si ça se passe comme ça aujourd’hui, c’est parce que il y a des promesses non tenues. Et si vous êtes venus à l’Olympique de Marseille, c’est parce qu’il y a une ferveur au Vélodrome et une ambiance particulière, eh bien il faut prendre aussi les mauvais cotés… » Pas sûr que le propriétaire Frank McCourt soit séduit par cette facette de Marseille.