Presque deux mois entre la visite médicale et la signature du contrat, c’est du rarement vu, même dans le monde fou du marché des transferts.
C’est pourtant ce qui est arrivé à Georges-Kevin Nkoudou, qui a été envoyé à Londres début juillet afin de rejoindre Tottenham, et n’a pu être transféré officiellement que dans les derniers jours du mois d’août. Les négociations avec Tottenham ont été très compliquées, surtout que le dossier a changé de mains en cours de route, le directeur sportif Gunter Jacob débarquant dans un transfert quasiment ficelé, mais aux conditions qui ne lui plaisaient pas. C’est donc bien du côté de l’OM que cela a coincé, le Belge souhaitant revoir les conditions, et remportant finalement le bras de fer, comme il l’a rappelé dans les colonnes de La Provence.
« Je suis entré dans la négociation au moment où c'était quasiment fait. Nkoudou avait déjà passé la visite médicale, Njie aussi. Quand on me demande de prendre des décisions et de signer des choses, je veux bien en prendre la responsabilité, je ne me cache pas, mais je ne veux pas signer quelque chose qui ne me convient pas, avec laquelle je ne suis pas d'accord. Ce sont des détails légaux, financiers... J'ai donné mon avis au conseil de surveillance, qui m'a suivi. Monsieur Levy était un peu malcontent (sic), mis on s'en est bien sorti. J'ai un très bon rapport avec lui maintenant. Je lui ai souhaité bonne chance pour le championnat, comme lui avec moi, et on reste en contact. Il m'a quand même dit : "Ca, vous ne me le faites plus". Je lui ai répondu que la prochaine fois, j'espérais commencer les négociations dès le début pour ne pas avoir à les reprendre (rires) », s’en est amusé Gunter Jacob, qui sait que cette négociation ardue a repoussé l’arrivée de Clinton Njié à l’OM, et a même semé le doute dans bien des esprits.