Avant cette semaine agitée et marquée par la mise en vente du club par Margarita Louis-Dreyfus, l'Olympique de Marseille avait déjà passé un mauvais week-end qui s'était terminé avec un match nul au Vélodrome contre Bordeaux (0-0).
Mais plus que ce nouveau résultat décevant, ce sont les moqueries des supporters qui font mal aux Marseillais, comparés à des chèvres sur des pancartes pendant que la musique de Benny Hill résonnait dans l'enceinte phocéenne. Ce qui n'a pas amusé Bouna Sarr.
« C'était signe de moquerie. Les supporters sont arrivés à un point où ils sont tellement déçus qu'ils prennent les choses sur le ton de la rigolade. C'est leur humour. Mais ça ne nous a pas fait rire, a réagi le milieu offensif. C'est tout à fait normal par rapport à notre classement. La réaction des supporters est compréhensible. » Et pour cause, Sarr est bien obligé de l'admettre, l'OM joue plus que jamais le maintien en cette fin de saison.
Sarr craint la relégation
« A titre personnel, j'ai envie que mon nom soit sur un palmarès positif, comme une victoire en Coupe de France, et non pas à une descente en Ligue 2. C'est logique de penser au maintien, a reconnu l'ancien Messin. Il faut faire attention. Car on ne peut pas espérer grand-chose de plus en haut de tableau. Malgré notre saison difficile, on a l'effectif pour rester en Ligue 1. L'OM n'a pas sa place en Ligue 2. C'est une réalité de parler du maintien. Les équipes qui nous suivent ne sont pas loin derrière nous. » Rappelons que Marseille possède six points d'avance sur la zone rouge.
Pas de départ en vue
Alors entre un public en colère, une équipe en crise et un temps de jeu très faible (7 titularisations en L1), le Franco-Guinéen a de quoi se plaindre et penser à un départ. Mais c'est mal le connaître. « Je ne suis pas un joueur qui fout la merde dans un groupe. Je vais continuer de bosser de mon côté. Je me vois à l'OM la saison prochaine », a annoncé Sarr, déterminé à faire pencher la balance en sa faveur.