Arrivé en provenance du Racing Club de Lens cet été, Elye Wahi va retrouver Bollaert samedi. L’attaquant de l’Olympique de Marseille croisera ses anciens coéquipiers qui ne lui feront aucun cadeau.
L’entraîneur Roberto De Zerbi a beau le soutenir devant les médias, Elye Wahi subit inévitablement les conséquences de ses contre-performances. L’attaquant de l’Olympique de Marseille a débuté les deux derniers matchs sur le banc des remplaçants, une décision logique compte tenu de son inefficacité. Sa situation difficile n’a pas échappé à ses anciens coéquipiers à Lens. A commencer par Florian Sotoca qui reste confiant pour le jeune avant-centre avant leur confrontation samedi à Bollaert.
Elye Wahi exfiltré cet hiver, l'OM a une offre https://t.co/7W85kcMN2y
— Foot01.com (@Foot01_com) November 15, 2024
« J’ai pas mal suivi les matchs de Marseille cette saison. Il a eu des moments assez compliqués. Des bons moments aussi, a commenté le Lensois. Il a été assez irrégulier lors de cette première partie de saison. Cela fait partie de l’apprentissage. C’est un jeune joueur, un joueur en devenir. Il a beaucoup de potentiel. J’espère qu’on verra son potentiel après notre match et pas samedi. Je ne sais pas s’il jouera. Il y a beaucoup de concurrence à l’Olympique de Marseille. On l’a vu lors des derniers matchs qu’il n’a pas démarrés. C’est est bon petit, un bon gamin. Il a un bon état d'esprit et un bon potentiel. J’espère qu’il fera une carrière à la hauteur de son talent parce qu’il en a beaucoup. »
Pas de pitié pour Wahi
« Il a eu un début assez difficile (à Lens). Mais en Ligue des Champions, il a mis ce fameux but contre Arsenal. On était ravis de l’avoir avec nous. Dans un vestiaire c’est quelqu’un d’adorable, agréable. Il est un peu foufou. Elye, on ne peut que l’aimer. Il avait la pression de ce premier gros transfert. A Marseille ça fait un peu le même effet et il est toujours jeune. Mais je ne me fais de souci pour lui. On sait qu’il a les qualités pour réussir au plus haut niveau. Il a le temps de prouver. On sera ravis de le revoir samedi. Ce sera notre adversaire. Il n’y aura pas de cadeau. On lui dira bonjour après le match. Pas avant. Sur le terrain, s’il faut lui mettre deux, trois coups, on ne s’en privera pas », a prévenu Florian Sotoca, symbole de l’intensité imposée par le RCL à domicile.