Champion d’Europe avec l’OM en 1993, Marcel Desailly suivra avec attention le quart de finale retour face à Leipzig, ce jeudi au Vélodrome.
Face à une formation allemande solide et habile en attaque, les Olympiens vont devoir remonter leur retard d’un but sans en prendre un, ce qui serait quasiment fatal à leurs ambitions. Un match qui pourrait donc être fou, mais qui sera surtout capital pour la saison olympienne, annonce « The Rock ». Pour l’ancien défenseur, il s’agit même bien plus qu’une simple demi-finale de Coupe d’Europe à atteindre.
« La concurrence est forte avec l'Atlético Madrid et Arsenal, qui joue aussi sa place en C1 la saison prochaine. Manchester United l'a fait l'an dernier. Je pense que l'OM peut le faire. Une fois en demies, tout peut arriver. On veut surtout voir Marseille briller à nouveau sur la scène européenne et nous faire vibrer comme il y a 25 ans quand on a gagné la Ligue des champions. C'est aussi nécessaire pour faire perdurer les ambitions de Frank McCourt. Elles peuvent tenir à peu de choses. Le foot apporte une adrénaline qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Elle est un peu plus forte encore en Coupe d’Europe. Si McCourt est en tribunes et qu’il voit ses joueurs faire un super match et se hisser en demies, ça le confortera dans sa volonté de développer le club. Même si elle ne se qualifie pas pour la finale derrière, l’équipe doit montrer qu’il ne lui manquait pas grand-chose pour aller au bout. Cela peut motiver McCourt à injecter à nouveau de l’argent pour aller chercher les joueurs qui permettront de franchir ce palier la saison prochaine. Selon moi, l’avenir du club dépend en partie de cette fin de saison européenne », a livré Marcel Desailly au Figaro. Une vision des choses assez radicale, tant le propriétaire de l’OM n’a pas fixé d’objectif particulier en Coupe d’Europe, à moins que le champion du monde 1998 n’imagine que l’euphorie d’une présence dans le dernier carré pousse l’Américain à miser encore plus sur l’OM dans les prochaines semaines.