Très peu utilisé par Igor Tudor depuis le début de la saison, Dimitri Payet a signé une entrée majuscule à Monaco pour offrir la victoire à l’OM.
Lancé par Igor Tudor dès la 60e minute de jeu afin de remplacer Amine Harit, gravement blessé, Dimitri Payet a rendu hommage à son coéquipier marocain de la meilleure des façons en offrant sur un plateau la victoire à l’Olympique de Marseille sur la pelouse de Monaco. En l’espace de 30 minutes, le Réunionnais s’est fait remarquer par son activité et par la précision de son pied droit en offrant une passe décisive à Jordan Veretout puis une autre à Sead Kolasinac, deux buts décisifs qui ont permis à l’OM de renverser l’ASM. Alors que la Ligue 1 fait une pause avec la Coupe du monde cet hiver, nul doute que Dimitri Payet va partir en vacances l’esprit léger. Et pour le capitaine marseillais, la perspective de vivre une seconde partie de saison plus intense que la première est bien réelle. Car son entrée face à Monaco a pesé lourd et l’absence d’Amine Harit va logiquement lui offrir plus de temps de jeu.
La saison de Payet enfin lancée
Entré en jeu à la 62e minute, Dimitri Payet délivre ce soir deux passes décisives. 💙🤍🔥 pic.twitter.com/lM53qn6Gra
— Actu Foot (@ActuFoot_) November 13, 2022
« C'était à lui de jouer, alors que le Marocain avait disparu dans le tunnel, et le numéro 10 marseillais avait les yeux embués quand il est entré, mais il avait les jambes au jeu et un petit supplément d'âme, sans doute. On jouait la 62e minute, l'OM souffrait depuis le retour des vestiaires et Payet s'est vite glissé dans la rencontre, comme s'il attirait les ballons et les regards, notamment celui d'Alexis Sanchez, qui a beaucoup combiné avec lui » remarque L’Equipe dans son édition du jour avant de poursuivre. « Il a parfaitement frappé le coup franc, fort juste devant le but, et Kolasinac guettait au bon endroit pour placer sa tête sous le nez d'un Nübel impuissant. Le Bosnien a filé fêter son premier but pour l'OM avec les supporters marseillais, pendant que Payet sautait comme un enfant, aussi démonstratif que s'il avait marqué lui-même ». A cet instant, le n°10 de l’Olympique de Marseille a certainement compris que la saison prenait, à titre collectif mais surtout personnel, un bon virage. A confirmer après la Coupe du monde…