Pour ses premières réceptions de la saison en Ligue 1, l’Olympique de Marseille a obtenu des jauges lui permettant d’accueillir au moins 50.000 spectateurs au Vélodrome. Les supporters devront évidemment présenter un pass sanitaire ou un test négatif. Ce qui n’a pas l’air de poser problème.
Après les 30 000 spectateurs autorisés pour le match amical remporté contre Villarreal (2-1) samedi dernier, l’Olympique de Marseille pourra bientôt accueillir encore davantage de supporters. Le club phocéen a en effet obtenu des jauges supérieures pour ses prochains matchs de Ligue 1 à domicile. Face aux Girondins de Bordeaux, 50.000 personnes pourront pousser les Marseillais le dimanche 15 août au Vélodrome. Et deux semaines plus tard, l’équipe de Jorge Sampaoli sera soutenue par un stade quasi plein puisque 60.000 fans seront autorisés pour la venue de l’AS Saint-Etienne le samedi 28 août.
« Un moindre sacrifice » pour revoir l’OM
Mais comment l’Olympique de Marseille, dont la région n’est malheureusement pas épargnée par la crise sanitaire, a-t-il pu obtenir cette jauge unique en France ? Le directeur de la communication du club Jacques Cardoze s’est expliqué pour France Bleu Provence. « On a fait part au préfet de notre souhait d'avoir 50.000 personnes contre Bordeaux. Il a accepté. Alors, oui, c'est énorme dans le contexte actuel, a reconnu le dirigeant. Après, ce qu'il faut bien voir, c'est qu'on a eu une stratégie depuis plusieurs semaines déjà de montée en puissance. On n'a pas décidé de passer de zéro à 50.000 en deux jours. »
Bien sûr, les spectateurs devront porter un masque. Et surtout, chacun d’entre eux devra présenter un pass sanitaire ou un test négatif récent. Mais pour le bonheur de revoir son équipe de coeur, le président des Dodgers Christian Cataldo n’y voit aucun inconvénient. « Faire un test ou se faire vacciner, c'est un moindre sacrifice pour voir son équipe évoluer et reprendre les joies du Vélodrome : chanter, danser, applaudir, tout ce qui fait la vie d'un supporter », s’est réjoui le fan olympien, alors que d’autres publics de France se montrent plus réticents.