En récupérant en 2019 la gestion du Vélodrome, l'OM a hélas aussi pris de plein fouet l'annulation de toutes les manifestations de l'été. Et cela aura un coût financier.
Les dirigeants de l’Olympique de Marseille s’étaient réjouis de reprendre l’exploitation du Vélodrome il y a un peu plus d’un an et ils avaient raison. Grâce au stade de la cité phocéenne, l’OM pouvait générer du cash, et c’est forcément toujours sa priorité. Cependant, à l’heure où le club phocéen a des soucis financiers, comme la totalité des autres clubs de Ligue 1, la fermeture du Vélodrome pour de longs mois aura un coût non négligeable. A l’absence des recettes générées par les matchs de Championnat, l’Olympique de Marseille devant notamment accueillir le PSG, s’ajoute celle des shows prévus cet été et qui sont déjà annulés aux dates initiales, et notamment celui de Soprano le 30 mai, puis celui de Jul le 6 juin. Deux concerts qui faisaient le plein du Vélodrome et dont la nouvelle programmation n’est pas évidente.
S’exprimant ce dimanche dans La Provence, le directeur général de l’Olympique de Marseille avoue que cette fermeture a un vrai impact financier. « Les chiffres sont confidentiels. Comme on n’est pas qu’un organisateur de matches de foot, l’impact économique n’est donc pas négligeable. Vous pouvez regarder le calendrier prévu pour avril, mai et juin ; il y avait un certain nombre de choses. On est paralysé. Il faut attendre qu’on puisse repartir pour planifier un éventuel rattrapage. Des charges ont baissé car on a moins d’activités. On n’a plus de stewards, plus de catering. On est obligé de traiter certaines charges fixes. On essaie de voir si on peut passer cet orage de la manière la plus souple possible », explique Laurent Colette, qui espère cependant que tout va repartir et que la Vélodrome retrouvera rapidement sa place et permettra à l’Olympique de Marseille de remplir ses caisses. En attendant, il faut faire le dos rond.