Mardi, l’OM jouera son troisième match de la phase de poules de la Ligue des Champions contre le Sporting Portugal dans un Vélodrome à huis clos.
Sanctionné en raison des incidents lors du match de Ligue des Champions contre Francfort il y a deux semaines, l’Olympique de Marseille va jouer une partie de son avenir européen dans un Vélodrome totalement vide. Le huis clos de trop pour les dirigeants olympiens mais également pour les supporters. A en croire les informations de L’Equipe, l’état-major de l’OM a reçu jeudi les principaux groupes de supporters à la Commanderie pour un rendez-vous qui se veut mensuel. Javier Ribalta, Pedro Iriondo, Stéphane Tessier et le président Pablo Longoria ont assisté à ce rendez-vous. Les groupes reconnaissent à la direction de l’OM leur modération au sujet des fumigènes, qui sont officieusement tolérés au Vélodrome tandis que Jacques-Henri Eyraud voulait les bannir. En revanche, les responsables des groupes de supporters du club phocéen ont d’autres reproches à faire aux dirigeants.
Le Vélodrome qualifié de gruyère par les supporters
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Devant la direction, le Vélodrome a été qualifié jeudi de « gruyère où ça rentre de tous les côtés » par les responsables des groupes de supporters, exaspérés de voir que tout le matériel pyrotechnique rentre trop facilement à chaque match, même en Ligue des Champions. De même, de nombreux supporters sans abonnement parviennent trop régulièrement à entrer dans l’enceinte du Vélodrome, ce qui rend particulièrement instable la situation à l’intérieur du stade. Dans le virage nord comme dans le virage sud, les responsables ont remonté les problèmes à la responsable sécurité, dénoncée par les supporters pour son apathie. Et pour cause, les grands rendez-vous se suivent et se ressemblent pour l’OM, où des incidents similaires ont été constatés contre Galatasaray, le PAOK et Francfort ces douze derniers mois. A l'époque, les supporters étaient surtout accusés par le club de s'organiser pour faire rentrer en douce de nombreuses personnes, notamment lors de l'élaboration des tifos. Des solutions vont maintenant devoir être trouvées par la direction marseillaise, sans quoi les huis clos se répèteront dans les mois à venir. Une situation intenable sur le long terme, notamment car les groupes de supporters de l’OM identifiés par la direction ne sont pas toujours directement impliqués dans les incidents qui ont lieu au Vélodrome ou ailleurs.