Freiné par la DNCG, l’Olympique de Marseille n’a pas pu réaliser la fin de mercato espéré. Pendant ce temps-là, le Paris Saint-Germain, qui s’est lâché sur le marché des transferts, n’a pas été inquiété. Mais comment expliquer cette différence de traitement de la part du gendarme financier ?
Alors qu’il espérait attirer quelques recrues supplémentaires, Pablo Longoria n’a rien finalisé dans la dernière ligne droite du mercato. Pour renforcer les postes ciblés par l’entraîneur Jorge Sampaoli, le président de l’Olympique de Marseille devait réaliser au moins une grosse vente. Seulement voilà, Boubacar Kamara, à qu’il ne reste qu’un an de contrat, a refusé de rejoindre Newcastle. Pendant que Duje Caleta-Car recalait Wolverhampton et le FC Valence. De quoi provoquer la colère du dirigeant espagnol, qui a tout de même réussi à officialiser la venue du milieu Amine Harit.
L’OM était surveillé de près
Le prêt avait bien été validé avec Schalke 04 mais le montage trouvé devait encore être approuvé par la DNCG, ce qui a finalement été le cas. Du coup, certains fans s’interrogent : comment le gendarme financier peut-il être si pointilleux avec l’Olympique de Marseille et si tolérant avec le Paris Saint-Germain ? Tout simplement parce que la commission avait infligé aux Marseillais un encadrement de sa masse salariale et de ses indemnités de mutations. Et dans la mesure où le club phocéen n’a récolté que 3,5 M€ de ventes, sa marge est devenue très étroite.
Le Qatar comme garantie du PSG
De son côté, le vice-champion de France, qui avait promis 180 à 200 M€ de recettes cet été, n’a reçu que 7 M€. Ce qui n’a pas empêché les Parisiens de miser environ 60 M€ sur Achraf Hakimi. Ni de distribuer d’énormes salaires à ses recrues arrivées libres. La raison est simple selon RMC, la puissance du Qatar rassure la DNCG, qui laisse l’opportunité aux propriétaires des clubs de remettre la main à la poche si nécessaire. Comme le fair-play financier est allégé, le gendarme financier n’a donc pas été un problème pour le Paris Saint-Germain.