Transféré à l’AS Monaco pour 12 M€ en 2012, soit le plus gros transfert de l’histoire de la Ligue 2, Lucas Ocampos était arrivé avec une belle réputation.
Dans son pays natal, l’Argentin était tout simplement surnommé « le nouveau Cristiano » en référence au Portugais Ronaldo. Autant dire que les médias locaux s’étaient enflammés. A peine 7 buts inscrits en D2 argentine et l’ailier de 18 ans était devenu la future star mondiale… Du coup, de nombreux cadors avaient tenté de recruter Ocampos, avant sa signature au club de la Principauté, qui s’est peut-être fait avoir par la réputation de sa recrue.
« Il fallait être fou pour comparer Ocampos à Cristiano, avoue le journaliste d’Olé Martin Blotto, contacté par 20 Minutes. Lucas n’est pas un joueur qui crée le déséquilibre, ses caractéristiques sont très différentes de celles de CR7. Après, c’est vrai que Lucas a tout de suite ébloui les observateurs par ses vertus physiques : puissance, hauteur, vitesse et qualité de la frappe. » En effet, le Marseillais s’était créé des points communs avec son idole. Gestes techniques, bandes au poignet…
Quand Ocampos copiait CR7
« On l’a surnommé le nouveau Cristiano surtout parce qu’il en était fan, en fait, a expliqué Vicente Muglia, un confrère du même média. Et car il parlait souvent du joueur portugais comme un de ses modèles. Il faut dire qu’il lui ressemblait dans ses attitudes sur le terrain et qu’ils ont des physiques comparables. » C’est sûr, Ocampos n’est pas CR7. Mais sa grinta fait le bonheur du coach Rudi Garcia qui le préfère actuellement à Dimitri Payet à l’Olympique de Marseille.