Le braquage en plein jour de Florian Thauvin lundi à Marseille a remis au coeur de l'actualité phocéenne les nombreux soucis connus ces dernières années par les footballeurs de l'OM. Même si la cité provençale n'a pas l'exclusivité des attaques contre les joueurs, force est de constater que les délits qui visaient les footballeurs de l'Olympique de Marseille se sont multipliés, au point que l'ancienne direction avait mis en place une surveillance rapprochée des domiciles.
Alors, comme à chaque fois qu'un tel scénario se produit, on ressort les dossiers Vitorino Hilton et Lucho, qui seraient parties de l'Olympique de Marseille après des braquages violents. Et certains de dire que tout cela nuisait au recrutement de l'OM, des joueurs étant peu tentés de rejoindre la cité phocéenne à cause de ces faits divers à répétition. Répondant à L'Equipe, Jean-Claude Dassier affirme que tout cela est faux. « Je suis resté deux ans à l'OM. Plusieurs cambriolages se sont déroulés sous mon mandat, dont trois particulièrement violents. Je me souviens notamment de ceux de Lucho et Hilton. Tous les deux ont quitté le club quelques mois après en disant que ça n'avait rien à voir. Mais bon ! Hilton est aussi parti parce qu'il ne jouait plus trop, avec Didier Deschamps. Lucho m'a juré que ce n'était pas à cause de son cambriolage qu'il voulait s'en aller. Mais il a vécu une nuit particulièrement violente. Se faire réveiller dans sa chambre par des hommes armés, ça marque. Ses chiens qui gardaient la propriété avaient été endormis par des boulettes de viande. Il a eu affaire à des pros (…) Si la série de cambriolages avait rendu le club moins attractif ? Non, ça ne pèse pas sur le recrutement. Jamais un joueur n'a refusé devenir pour ça », explique l’ancien président de l’Olympique de Marseille, qui admet tout de même que ces attaques finissent quand même par « pourrir l’atmosphère ».