Finaliste de la précédente édition, l’Olympique de Marseille est bien placé pour connaître les contraintes de l’Europa League.
Cette compétition coûte inévitablement de l’énergie et des points en championnat, ce qui a peut-être éloigné le club phocéen du podium de Ligue 1 la saison dernière. Cette fois, l’OM n’en souffrira pas après son élimination en phase de groupes. Contrairement à son prochain adversaire Rennes, opposé au Betis Séville en 16es retour ce jeudi soir. Du coup, Philippe Hinschberger sait déjà comment Marseille va prendre ce paramètre en compte dimanche (17h).
« Vous pouvez être sûr qu'à un moment du match, les mecs vont coincer physiquement, et ça peut être dès l'entame du match, a confié l’entraîneur de Grenoble au Phocéen. C'est pour ça que Rudi va demander à ses joueurs de les bousculer d'entrée, de ne pas les laisser entrer dans le match. Et si ce n'est pas tout de suite, on sait qu'il y aura un creux. (...) Jouer Rennes qui a joué le Betis trois jours avant, c'est pas comme Rennes qui a reçu Dijon il y a une semaine. Ils ne peuvent pas être à 100 %. »
Une équipe forcément remaniée
D’autant que le coach Julien Stéphan fera sûrement des choix forts pour éviter la fatigue. « Et puis il y a les rotations inévitables, a ajouté Hinschberger. Si Rennes est obligé de se passer de ses meilleurs joueurs, comme Ismaïla Sarr par exemple, ils seront obligatoirement moins forts. C'est pour cela qu'on demande aux joueurs de mettre une grosse intensité. » Bien sûr, une qualification peut limiter les effets des paramètres cités…