En difficulté ces dernières semaines avant l’interruption des matchs, l’OM s’était tout de même offert un sacré luxe avec son matelas d’avance parfois supérieur à 10 points dans la lutte pour le podium.
De quoi amener de la sérénité sportivement, mais aussi au niveau de la communication, où André Villas-Boas a toujours assumé. Que ce soit ses ambitions avec son envie affichée d’aller sur le podium, ses choix de composition ou ses changements, ainsi que ses erreurs quand c’était le cas. Un discours qui a séduit à l’OM, et qui change du tout au tout avec un Rudi Garcia qui avait toujours une excuse à sortir après un mauvais résultat, ce qui avait le don d’énerver au plus haut point Karim Zéribi.
« J'ai du respect pour ce coach (Villas-Boas), car il a permis à cette équipe de retrouver une âme, un esprit de corps, de solidarité. Il tire le meilleur de ses joueurs, il est humble, beaucoup plus que Garcia. Il sait démontrer son attachement au club, à peine arrivé. Il me semble intelligent, assez sensible. C'est un bon meneur d'hommes. Je trouvais que Rudi Garcia était un peu arrogant, même dans ses choix. Quand on est coach, on a le droit de se tromper. Après, en salle de presse, il faut le dire », a lâché sur bein Sports, dans des propos rapportés par Foot Radio, cet ancien joueur puis militant syndical devenu homme politique dans la région de Marseille. Un constat certainement très partagé en Provence, où Villas-Boas a autant séduit que Garcia a déçu sur la fin.