Dimitri Payet remplaçant, c’est Maxime Lopez qui a récupéré les clés du jeu à l’Olympique de Marseille. Le milieu relayeur s’est installé dans le onze et n’est pas étranger aux récents progrès collectifs.
Ce n’était pourtant pas gagné pour le minot en début de saison. « Je suis content car cette année, il y a une forte concurrence avec des grands joueurs à mon poste : Luiz (Gustavo) même s'il a beaucoup joué en défense, Kevin (Strootman), Morgan (Sanson), a énuméré le Marseillais dans L’Equipe. Cette saison, ça s'est bien passé quand j'ai eu ma chance, même les périodes où j'avais moins de temps de jeu. Ça m'a permis de rester dans le truc, d'être prêt quand le coach a fait appel à moi. »
Y compris en ce début d’année civile, soit la longue période de crise qui a plutôt eu un effet positif sur Lopez. « J'en ai fait ma force de cette période, a-t-il raconté. Je me suis dit : "C'est le moment de montrer que t'as des couilles." Il faut que je continue, il reste encore pas mal de matchs. » Peut-être l’occasion pour lui d’améliorer son point faible, les statistiques. « On a souvent dit à mon propos : zéro but, zéro passe décisive. C'est important de démontrer le contraire », a répondu Lopez (1 but et 3 passes décisives en L1), qui peut compter sur la confiance de Rudi Garcia.
La fin de l’injustice
Cette saison, cela n’a pas toujours été le cas, l’entraîneur étant accusé de privilégier certains cadres en difficulté. Du coup, un jeune comme Lopez représentait le fusible idéal à la moindre contre-performance. « C'est une question difficile (rires). Peut-être qu'à un moment donné, on s'est dit ça avec Bouba (Kamara), a avoué l’international Espoirs français. Mais le coach a prouvé que maintenant, il n'y a plus de statuts. C'est bien. La défense centrale n'a pas bougé alors qu'Adil (Rami) et Rolando sont revenus. Ceux qui gagnent restent sur le terrain. » Et comme l'OM reste sur trois victoires consécutives...