Actuellement au Maroc, où il est officiellement directeur des relations internationales de l'Olympique de Marseille, José Anigo fait l'objet d'une procédure de licenciement a dévoilé mardi l'Agence France Presse. Mais si ce dossier enclenché par Margarita Louis-Dreyfus sera finalement payé par Frank McCourt, il se peut que l'affaire ne soit pas réglée de sitôt. Car le contrat qui lie José Anigo à l'OM n'est pas des plus simples.
En effet, selon L'Equipe, Antoine Veyrat et Jean-Claude Dassier avaient négocié avec José Anigo un contrat en CDI avec une indemnité de 3ME en cas de départ. Mais, lorsque l'ancien joueur, directeur sportif, et entraîneur a décidé de partir au Maroc, quelques mois après l'assassinat de son fils dans les rues de la cité phocéenne, l'OM a renégocié les conditions de son contrat, le faisant passer de CDI en CDD jusqu'en 2020 avec un salaire mensuel de 70.000 euros. Il était convenu que ce contrat se stoppait immédiatement si José Anigo trouvait un poste d'entraîneur ou de sélectionneur, ce qui n'est pas le cas à ce jour. Autrement dit, l'Olympique de Marseille va limoger un salarié qui a encore un peu moins de 4 ans de contrat à hauteur de 840.000 euros par an. Au final, cela pourrait coûter bonbon à Frank McCourt, qui savait cependant que ce dossier faisait partie de l'héritage à venir.