Rien n’est encore officiel, mais il semble de plus en plus probable qu’Olivier Pickeu devienne dans les prochains jours le futur « Head of football » de l’Olympique de Marseille.
Véritable spécialiste du mercato français, l’ancien directeur général du SCO d’Angers ne fait toutefois pas l’unanimité chez les supporters de l’OM. En effet, il n’a échappé à personne qu’Olivier Pickeu a été licencié pour faute grave par le SCO, et que ce dernier percevait un intéressement pour chaque plus-value en période de mercato. Des méthodes qui ne plaisent pas, mais qui ne sont pourtant pas illégales. Dans une interview accordée au Phocéen, le journaliste spécialisé sur Angers, Quentin Bossé, a dévoilé avec précision les termes et les avantages du contrat d’Olivier Pickeu au SCO avant son départ.
« Il avait un contrat béton, avec 5 % sur les plus-values réalisées sur les ventes de joueurs. C'est d'ailleurs certainement ce que ne supportait plus le président Saïd Chabane, qui trouvait pourtant son compte dans ce deal au vu des joueurs que Pickeu a ramenés, mais aussi et surtout des résultats. Son bilan est très positif, avec l'intelligence de toujours prendre les bons profils au bon moment. Comme tous les DS, il travaille avec certains agents. Il a un vrai réseau et une connaissance impressionnante du marché français en L1 et L2, et même en N2 ou chez les joueurs exilés dans de petits championnats. Il est même présent à l'étranger, notamment au Portugal grâce à ses bonnes relations avec Jorge Mendes. Il met en avant le feeling et les énergies, avec un petit côté gourou pour parler aux joueurs. Il est malin et charmeur et sait communiquer avec tout le monde, y compris les journalistes, et c'est un véritable atout. Il s'implique aussi sur le plan du terrain, comme on a pu le voir dans sa collaboration avec Stéphane Moulin avec qui ils ont bâti l'équipe sur le long terme dans un projet de jeu hyper précis. Je ne suis pas surpris de le voir annoncé à l'OM ou à Monaco, parce qu'il a vraiment ce profil de directeur sportif moderne porté sur le scouting et le trading, présent y compris dans les négociations financières » a indiqué le journaliste du Courrier de l’Ouest. A priori, Olivier Pickeu n’a donc pas grand-chose d’un roi de la magouille. Reste à voir ce qu’en pensera Jacques-Henri Eyraud.