Nommé titulaire en début de saison, Pau Lopez s’attendait à un contexte plus difficile. Mais le gardien numéro 1 de l’Olympique de Marseille a pu compter sur le soutien de son remplaçant Steve Mandanda.
Souvent décisif et à l’aise dans son jeu aux pieds, Pau Lopez n’a pas tardé à justifier le choix de l'entraîneur Jorge Sampaoli. Le gardien de l’Olympique de Marseille était pourtant attendu au tournant, notamment par les supporters qui critiquaient le traitement infligé à Steve Mandanda. Et pour ne rien arranger, au sein du vestiaire aussi, la rétrogradation soudaine du cadre n’a pas plu à tout le monde. Un contexte difficile que Pau Lopez a pu surmonter grâce à l’aide de sa doublure.
Pau Lopez, tout en classe, rend hommage à Steve Mandanda 💬 : "Je savais que j'arrivais dans un club où il y avait une légende. Mandanda est une icône à Marseille, il a tant fait pour ce club."
— Footballogue⭐️⭐️ (@Footballogue) March 11, 2022
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« Je savais que j’arrivais dans un club où il y avait une légende, a confié l’Espagnol à Prime Video. Mandanda est une icône à Marseille et il a tant fait pour ce club. Pour moi, c’était une opportunité d’être en compétition avec un gardien tel que Mandanda. Et quand j’ai commencé à jouer, je savais que j’allais être dans l’œil du cyclone. Et c’est normal, les supporters ont passé des années à voir ce gardien dans les buts de l’OM. Un inconnu arrive et prend sa place, les supporters sont surpris. Mais ça a été facile dans le sens où cela se passait bien au jour le jour avec lui. »
« Il a toujours été à mes côtés, jamais il ne m’a dénigré ou fait un mauvais coup. Au contraire, il m’a toujours aidé, a raconté Pau Lopez. Le Mandanda que je côtoie tous les jours dans le vestiaire est au-dessus du joueur. C’est une personne qui a toujours le sourire, qui a une voix dans l’équipe. Un capitaine qui dit tout haut ce qu’il a à dire. Et les coéquipiers le respectent car il a ce charisme. Au final, pour moi, ce n’était pas un passage si compliqué comme cela peut sembler l’être de l’extérieur. » Preuve que le Français a bien mis ses états d’âme de côté.