Ce lundi matin, une audience de conciliation aura lieu entre l’OM et les représentants légaux de Michel, limogé sans indemnité le 19 avril 2016.
Le motif retenu par Marseille pour virer son coach est « faute grave », qu’il faudra bien évidemment prouver devant l’instance juridique. Alors que l’OM traversait une période difficile sportivement et économiquement, ce limogeage avait pour but d’essayer d’assurer le maintien du club en Ligue 1, tout en limitant les dépenses. Le technicien espagnol, qui devait encore toucher 2,2 ME pour ses 14 derniers mois de contrat, n’a rien eu, et aucun accord à l’amiable n’a été trouvé. A l’heure où le club a changé de mains, la situation ne s’est pas forcément détendue, car le dossier est dans une impasse. Les anciens dirigeants ont livré un dossier complexe à leurs successeurs, avec beaucoup de recherche pour trouver une éventuelle faille et imputer la fameuse « faute grave » à Michel.
Selon RMC, les dirigeants ont décortiqué ses conférences de presse, ses entrainements, ses discours devant les joueurs, son attitude lors des réunions du staff technique ou de l’équipe dirigeante, pour tenter de trouver des choses compromettantes. Tout a été consigné, mais selon la radio sportive, le dossier est tout de même bien léger pour provoquer une faute grave, et ce ne sont pas ses compositions d’équipe, ou l’absence de victoires, qui peuvent bien évidemment justifier un limogeage sans indemnités. Néanmoins, de l’eau a coulé sous les ponts en un an, et Michel a retrouvé un banc, tandis que l’OM a changé de tête, ce qui pourrait inciter les deux parties à calmer le jeu et trouver un terrain d’entente. Seule certitude, Margarita Louis-Dreyfus a réussi son coup en ne déboursant pas un centime pour virer l’ancien joueur du Real Madrid, et en refilant le bébé à ses successeurs.