Même s'il n'était pas au Vélodrome dimanche pour assister au match nul de l'Olympique de Marseille face à Toulouse, René Malleville ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit d'analyser les performances actuelles de son club de coeur. Entraîneur, président, joueurs, tout le monde en prend pour son grade, à l'exception de Steve Mandanda à qui l'emblématique supporter de l'OM rend hommage.
« Que dire après ça ? (…) Michel, tu penses aller un jour entraîner le Real Madrid, la sélection espagnole…tu dois un peu te toucher la nuit toi. Tu n’arrives même pas à entraîner une équipe comme la nôtre où il y a dégun enfin pas totalement. Car je veux quand même rendre un bel hommage à Steve Mandanda. Steve, tu es un seigneur (…) Cela fait quelques années que l’OM te doit beaucoup. Tu sais Steve, si tu t’en vas en fin de saison, tu auras bien raison car tu es dans une galère alors que tu ferais le bonheur d’autres équipes plus reluisantes que la notre. On peut aussi dire cela cette saison à Diarra. Les autres, vous être indignes de porter le maillot de l’OM. Faire match nul contre l’équipe la plus nulle de L1, il faut le faire….et encore c’est parce que leur défenseur se prend les pieds dans le tapis. Vous avez été nuls sur toute la ligne (…) Tout le monde devra rendra des comptes en fin de saison : le président, recruteur, physionomiste tout ce qu’on veut, l’entraîneur qui fait des choix incompréhensibles… On me dit qu’on est à huit points du podium, mais on est aussi à huit points du premier relégable. Et à Ajaccio ce ne sera pas une promenade de santé (…) Vous ne méritez même pas que je pousse une gueulante. Mais vous êtes lamentables ! », a lancé, dans sa chronique pour Le Phocéen, René Malleville, qui explique s’éclater désormais en allant supporter l’équipe de Marseille-Consolat, première de National et à même de monter en L2.