Après quelques mois passés aux commandes de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria a voulu donner une leçon aux entraîneurs français. Certains se lâchent.
Depuis des années, il y a en France deux clans, ceux pour qui l’ensemble des entraîneurs étrangers sont des génies dès qu’ils posent le pied en Ligue 1 et ceux pour qui la France est le LE pays des entraîneurs et qu'il est interdit de les critiquer. Difficile de se situer entre les deux, puisqu’évidemment chacun est persuadé d’avoir raison et que l’autre n’y connaît rien au football. Alors, lorsque Pablo Longoria, président et directeur sportif de l’Olympique de Marseille vient chatouiller les techniciens français, forcément la bataille reprend et les coups pleuvent. Tandis que le dirigeant de l’OM, qui est clairement le chouchou de fans marseillais, est soutenu par les tenants du « les étrangers sont meilleurs », dans le camp d’en face, l’ensemble des coachs tricolore s’indigne face au propos de celui qui est un dirigeant mais pas un entraîneur et qui veut leur apprendre le métier.
Si les réponses se font parfois avec un peu de délicatesse, Frédéric Antonetti a lui décidé de taper dur sur Pablo Longoria, que personne ne connaissait vraiment en France avant qu’il rejoigne l’Olympique de Marseille à la demande de Jacques-Henri Eyraud l'an dernier. Et l’entraîneur messin de rafraichir la mémoire à tout le monde. « Les propos de Pablo Longoria ? Qu’est-ce qu'il a fait lui, dans sa vie ?. Un dirigeant de Valence (Vicente Rodriguez, ancien joueur et désormais dans le staff de Valence) l'avait traité de lâche et de menteur. Je ne serais pas très fier si on disait ça de moi. Sait-il seulement faire un entraînement ? On ne discute pas avec des gens comme ça ! », a fermement répondu Frédéric Antonetti sur ce sujet qui fait du bruit.