Ce mercredi matin, les supporters de l'Olympique de Marseille se sont réveillés avec pour la plupart la surprise d'apprendre que dans un communiqué nocturne Margarita Louis-Dreyfus avait confirmé Michel jusqu'à la fin de l'actuelle saison, faisant une confiance visiblement absolue au coach espagnol. Cette décision de la propriétaire de l'OM suscite bien des questions, et notamment sur la situation de Vincent Labrune, qui n'est pas cité une seule fois dans ce texte, et dont on sait qu'il ne voulait pourtant plus entendre parler de Michel comme coach du club phocéen. Et dans La Provence, on ne mise pas sa chemise sur l'avenir à long terme de l'actuel président de l'Olympique de Marseille.
« Le constat est en tout cas devenu évident : le président olympien a bel et bien perdu le pouvoir. Contesté par les supporters, esseulé dans l’organigramme, où il ne peut désormais s’appuyer que sur Luc Laboz, son dircom devenu DG adjoint, VLB traverse une période extrêmement délicate. En coulisses, certains membres de la garde rapprochée de Margarita oeuvrent incontestablement contre lui. Ironie du destin, il se retrouve désormais dans la position de Pape Diouf en 2009 et Jean-Claude Dassier en 2011. Deux prédécesseurs dont il dénonçait la gestion en privé, alors qu’il était à l’époque à la tête du conseil de surveillance (…) Les mains liées, le président olympien peut-il rester en poste ? Il a fait savoir à Margarita Louis-Dreyfus depuis longtemps déjà que la saison prochaine se ferait sans lui si de l’argent frais n’entrait pas dans les caisses. Sa situation est aujourd’hui intenable », estime notre confrère Alexandre Jacquin, qui suit au quotidien l’actualité mouvementée de l’Olympique de Marseille. La réception de Bordeaux dimanche prochain au Vélodrome s’annonce pour le moins dantesque.