L'UEFA a plombé brutalement les rêves des supporters de l'Olympique de Marseille cette semaine, l'instance européenne du foot ayant décidé de contraindre l'OM à une cure d'austérité lors de ce mercato via un accord de règlement. Cette nouvelle a évidemment jeté une ombre sur la gestion du club phocéen depuis que Frank McCourt a racheté l'OM à Margarita Louis-Dreyfus, le milliardaire américain ayant injecté des centaines de millions d'euros sans que cela change la situation sportive de l'Olympique de Marseille, mais surtout sans que cela permette d'éviter un coup de règle sur les doigts de la part du gendarme financier du football.
De quoi tout de même étonner. Mais pour un ancien président de l'OM, il est évident que Jacques-Henri Eyraud a du être trop généreux sur le plan des salaires, et forcément cela a fini par coincer. « De vous à moi, je suis surpris du déficit du club. Je me dis qu'il doit y avoir des salaires incroyables pour qu'on en arrive là, constate Christophe Bouchet, qui espère que la cure que va s’imposer l’OM aura tout de même des côtés positifs. Les temps changent, maintenant, une équipe avec le budget qu'est celui de l'OM, peut de toute façon prétendre au podium, en tirant le meilleur de l'effectif et surtout en travaillant différemment. Les éléments d'encadrement, comme ici le fair-play financier, ont parfois des effets positifs, c'est une réalité. C'est comme parfois quand on réduit une équipe à 10. Cela a des vertus insoupçonnées. Alors il ne faut pas en tirer de généralités, il ne faut pas en être béat, mais c'est vrai que ça peut être une façon de fonctionner, d'avancer, de gérer. »