Dans la situation tendue entre l’Olympique de Marseille et ses supporters, la pression est quelque peu retombée… grâce à la LFP.
En effet, le huis clos total infligé par la Ligue lors du match face à Bordeaux, pour le pétard jeté sur le terrain à l’occasion de la rencontre devant Lille, a mis les deux camps d’accord. Pour les fans comme pour Jacques-Henri Eyraud, la sanction était bien trop sévère, et punit des dizaines de milliers de personnes pour l’acte, certes bête et dangereux, d’un seul individu. Devant les médias après la rencontre face aux Girondins, le président marseillais s’était tout de même étonné du manque de solution de la LFP face à ce type de problème et avait interpellé son dirigeant Didier Quillot. Ce dernier a répondu sur RMC, expliquant tout simplement qu’il allait en discuter directement avec l’intéressé, et ne comptait pas faire profiter tout le monde de la teneur de ses propos.
« Les affaires de sécurité publique et de sécurité de nos joueurs sont trop importantes pour débattre au débotté par médias interposés. Nous nous expliquerons avec Jacques-Henri Eyraud lors du prochain bureau de la Ligue », a prévenu Didier Quillot, qui a certainement constaté avec regret que l’auteur de ce fameux jet de pétard avait réussi à s’en tirer sans être inquiété pour le moment.