Michel n’est pas encore parti de l’Olympique de Marseille, mais le club phocéen travaille très probablement sur le futur coach de l’OM, l’avenir de l’Espagnol étant sombre à plus ou moins brève échéance. Et ce mardi, dans L’Equipe, un ancien joueur de Marseille, le mythique Dragan Stojkovic, avoue qu’il est prêt à quitter le club chinois de Guangzhou, où il gagne pourtant un coquet salaire, pour venir diriger le club phocéen. Car Pixie a toujours l’OM dans son coeur et il ne dire pas non à une offre de Vincent Labrune.
« J’ai eu quelques contacts avec le club avant la nomination de Michel, j'avais parlé avec Vincent Labrune. On reste en contact, d'ailleurs, mais sans plus. Je n'avais pas peur de prendre une telle responsabilité l'été dernier et avec Marseille, l'argent n'est pas la priorité. On peut avoir la belle vie avec mille euros et faire des conneries avec 1 M... Ce qui les effraie, à mon avis, c'est que je n'ai jamais travaillé dans un club européen, confie l’ex-star du football yougoslave, qui avoue se sentir comme chez lui dans notre pays et encore plus à Marseille. La France, c'est ma deuxième maison. J'ai un logement à Paris depuis quinze ans. Et puis l'OM, ce fut mon premier transfert hors de Yougoslavie en 1990, dans une grande équipe. Mon fils Marko et ma fille Ana sont nés à Marseille. Ils sont de là-bas ! Quand je prends l'avion et que j'arrive à l'aéroport de
Marignane, c'est comme si j'arrivais chez moi. Le soleil, les repas de poissons... Je connais très bien la mentalité de la ville. Les Marseillais sont chauds, il y a de la pression et j'aime ça ! Mon avantage, c'est que je suis un ancien joueur du club. On verra, on ne sait jamais. Peut-être qu'un jour... Je suis prêt, mais pour le moment, je suis là. Avec l'OM, c'est comme une histoire d'amour inachevée (…) Je n'ai jamais pu donner à l'équipe tout ce que je pouvais lui donner. Comme entraîneur, j'aimerais finir de donner tout ça à l'OM » Le message est passé, reste à savoir ce qu’il adviendra dans les prochains mois à l’Olympique de Marseille. Et ça personne ne le sait réellement.