Les matchs entre Toulouse et Marseille sont particuliers au Stadium en raison de l'attachement de nombreux toulousains à l'OM. Cependant, la rencontre de samedi dernier a marqué un tournant négatif dans la rivalité entre les deux publics.
« Rentrez chez vous les Marseillais ! », lançait en 2016 Pascal Dupraz alors entraîneur du Toulouse FC. Il ne supportait pas de voir le stade de son club encourager l'OM plutôt que le TFC. Derrière le Vélodrome, le Stadium est historiquement le stade le plus acquis à la cause phocéenne en Ligue 1. Le cœur de nombreux toulousains balance pour l'OM, donnant une ambiance très particulière aux TFC-OM. Les buts marseillais sont au moins aussi célébrés que les réalisations du Téfécé. Au-delà de Dupraz, certains ultras toulousains ne supportent plus cette réalité et cela a donné un avant-match très tendu samedi dernier pour les retrouvailles entre les deux clubs.
Les maillots de l'OM attaqués
Des Toulousains supporters de l'OM ont été pris à partie par des fans des Violets. La Dépêche du Midi relate des témoignages sur les échauffourées survenues aux abords du Stadium. Un vendeur de sandwiches interrogé par nos confrères décrit des bagarres et même un début de lynchage subi par les sympathisants marseillais. Des Ultras des Indians aux visages dissimulés par des foulards ont été désignés par le témoin. Ils ne supportaient pas la présence de nombreux maillots de l'OM hors du parcage marseillais.
TFC-OM : "Ils ont aspergé nos maillots avec de la peinture !" Une semaine après, des supporters toulousains de l’OM dénoncent les violences https://t.co/k0u83QVM9p
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) September 6, 2024
« Dès qu’ils voyaient un Toulousain avec un maillot marseillais ils leur tombaient dessus. Ils leur demandaient de retirer le maillot et de le mettre à l’envers ! C’était hallucinant, je n’avais jamais vu ça ! Certains de ces supporters toulousains étaient munis d’une bombe de peinture pour asperger les maillots de l’OM et les repeindre d’une autre couleur », a décrit le vendeur ambulant. Les représentants des Indians ont nié les violences, notamment l'agression présumée d'un père et de sa fille. Quels que soient les coupables de ces agissements graves, ils viennent encore ternir l'image des supporters en France après les épisodes liés au conflit avec beIN Sports.