Après avoir prévenu l’Olympique de Marseille, la DNCG a frappé en fin de semaine dernière, annonçant « l’encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation ».
Une mesure qui vise à freiner les dépenses marseillaises pour les prochains mois. Si cela peut étonner alors que l’OM se prépare à faire signer quatre joueurs (Guendouzi, Lopez, Ünder et Saliba), sans compter les discussions avancées pour Simeone et Peres, la réalité de cette sanction n’effraye personne. Cela a pourtant eu une première conséquence de taille, l’abandon total de la piste menant à David Luiz, dont le salaire n’était pas conciliable avec les exigences de la DNCG. Mais concrètement, est-ce que l’OM devra faire des choix et se priver des recrues espérées cet été ? La réponse est clairement non, avance-t-on au sein du club olympien. Pour la Provence, les dirigeants marseillais estime que cela ne changera rien à leur plan, et que cette décision avait même été anticipée, et explique pourquoi Pablo Longoria privilégie la formule des prêts avec option d’achat.
Même le plafonnement des rémunération n’inquiète pas l’OM, qui estime pouvoir largement rester dans la marge octroyée. « Il nous laisse une certaine souplesse », prévient ainsi un dirigeant de l’OM au quotidien local, persuadé que le club phocéen aura largement de quoi faire. Pas de quoi freiner Longoria donc, qui va ensuite devoir assumer ses dépenses devant cette même DNCG en novembre, quand il sera l’heure de faire le bilan de l’été et des dépenses effectuées. Car les prêts avec option d’achat sont un bel atout utilisable dans ces cas de figure, mais un an plus tard, il faut en général les activer si le joueur a donné satisfaction. Et cet été donc, Leonardo Balerdi devrait bien représenter une recrue à 8 ME, tandis que l’OM a toutes les peines du monde à faire venir Pol Lirola de manière définitive.